Depuis ma tendre enfance j'ai toujours voulu la même chose, c'est-à-dire être : être forte, plus forte et être la plus forte. Dès lors que j'obtiendrai finalement mes ailes. Mon ascension commencera Ils m'ont nourris de leur semence afin de me mettre au monde, c'est maintenant à eux d'assumer leur tord et de repentir leur faute. Personne ne peut arriver un requin lors de sa frénésie, de même pour les monstres. Je suis la perfection ;  je connais mes imperfections qui font de moi le monstre parfait. J'ai brisé le cercle de l'envoûtement qui me gardait enchaînée. Oui, maintenant que je peux déployer mes ailes, je vais nourrir le monde de leur propre famine. Je ne suis pas seulement le monstre qui a été abandonné, mais aussi le monstre qui vous a jadis donné une chance. Je me suis pas une reine, encore moins une princesse, j'ai transcendé la hiérarchie, même les dieux. Maintenant, il n'est pas question de compter jusqu'à trois, ici, là, et maintenant, voici votre plus beau et merveilleux cauchemar...

If you hate me, it's because you loved me once ( Earthbound's spirits forsaken you )
If you hate me, it's because you loved me once ( Earthbound's spirits forsaken you )


Ce n'était un conte pour enfant. Elle existait bel et bien. Elle avait transcendé son titre de conte à légende. Sa chevelure rose, ses yeux pourpres ainsi que ses sclérotiques rose faisaient d'elle une véritable légende vivante. Ses cornes majestueuses autant que son allure presque divines obnubilaient ses sujets. Ses doigts sous ses lèvres rouge écarlates, ( aussi ses paupières ) ainsi que son sourire neutre, brûlaient les envies charnelles de ceux qui la regardaient. Son corps et ses hanches, même avec peu de forme, tissaient ce désir brûlant envers elle. Même si ses seins étaient petits, elle en avait pas eu besoin pour atteindre sa stature actuelle. Tout cela pour la simple et bonne raison qu'elle était LA et SEULE et UNIQUE. La seule que personne ne pouvait égaler, car, à chaque fois, Akiza ne brisait pas ses obstacles, non, elle anéantissait ses frontières qui obstruaient.
Du haut d'un fort en ruine, son petit sourire ( facile à reconnaître ) leva les ténèbres. La princesse n'était pas toute seule, bien entendue. Les autres apôtre se positionnaient à ses côtés. Akiza déplaça sa hanche vers la gauche afin d'y déposer sa main gauche. Son index droit se déposa sur ses lèvres semi enflammés. La paires de yeux dorés  qu'elle fixait avec non chalance se décernait entre mille.
Cela faisait longtemps, bien trop longtemps pour qu'elles puissaient échanger leurs nouvelles. Sous ses flamèches qui virevoltaient dans les airs.

- Ow, since n'est pas ma petite amante préférée. Tu es en retard tu sais ? Dit-elle en éloignant son index ainsi que son regard se déposa sur une jeune jouvencelle.
Ou c'est à cause de cette fille aux cheveux bleu ? Hu hu
Aimes tu ce que tu vois ? Sans parler de moi, mais du ménage que nous avons fait.
C'est toi qui m'a appris à faire cela! ajouta la princesse avec un regard pratiquement déformé.
Le pouvoir que j'avais ne m'a pas dévoré, mais bel et bien moi! Une fois que j'ai obtenue mes ailes. Je savais que j'étais la plus forte et que personne ne pouvait rien faire contre moi, Héhé. En fait, je ne suis plus TA " princesse ". Continua-t-elle son monologue alors que ses traits faciaux se déformaient dans sa folie, de plus que sa voix se dédoublait.
J'ai transcendé et commencé mon ascension. Et v'là!
S'écria Akiza en Levant doucement les mains dans sa majestuosité.
Votre plus beau et merveilleux cauchemars
Finit-elle en jetant un regard perçant à Kaguya.

Les apôtres possédaient leurs propres buts bien distinctes. Quelques-uns étaient secondaires, mais le premier était de régner non seulement dans la totalité du royaume, mais aussi le continent. Akiza voulait transcender ce rêve dystopique afin de régner à travers le monde. Au delà de cela, l'un des apôtres voulait régner à travers une autre dimension. Cela allait loin, mais rien n'était loin si on ne se fixait aucune limite. C'était là la nuance entre la force d'avancer et la véritable force de monter vers de nouveau sommet.
La princesse infernale avança de deux pas pour s'approcher avec un sourire aussi malicieux que sincère.  Ce sourire était aussi cynique égoïste que nous pouvions le croire. Akiza provoquait Kaguya qui, jadis, incarnait sa meilleure amie sans dire le moindre mot. Seul ses geste parlaient pour elle, ses mouvements princière jadis gâté par celle qui l'appelait Princesse.
Akiza avait resté jeune et belle, une éternelle jeune adulte de 20ans.

If you hate me, it's because you loved me once ( Earthbound's spirits forsaken you )

...Je suis la reine de tout ce bordel. Je me vêts de ma robe rouge, je suis la reine de la nuit, la reine des damnés. Elle est le papillon ; je suis sa flamme.

En hiver, je suis née. En été, j'ai vu le calvaire. Sans connaître mes forces, je ne connaissais pas mes valeurs. À quoi bon vivre si je meurs ?  
Lors du printemps, je découvre ; en automne je me recouvre. J'essaie d'être belle à tout les jours de ma courte vie.
À quoi bon vivre si je viens à mourir ? J'essaie d'être belle tout les jours de ma courte vie. Ceci est bel et bien éphémère ; à croire que je hais ma sainte mère!
À quoi bon mourir si je viens de vivre ? J'essaie d'être laide tout les jours de ma longue vie. Ceci est bel et bien l'éternel ; à croire que j'aime mon saint paternel!.. ... ( Je ne sais plus quoi nourrir. Que ce soit ma haine ou encore l'amour. Mes valeurs ne semble avoir aucun sens en ce monde )
Je suis personne, et personne ne me comprend
Personne ne me comprend alors que je suis personne.
Je suis personne, et personne ne me comprend
Personne ne me comprend alors que je suis personne...


Dans une forêt, où vivaient divers créatures, abritait aussi une jeune enfant. Personne ne savait d'où elle venait vraiment. Étrangement, son existence semblait tenir du miracle. Effectivement, comment une enfant pouvait vivre seule dans la forêt ? Le miracle semblait venir de la forêt-même où des rumeurs disaient que la forêt protégeait cette fameuse gamine au cheveux rose. Les branches s'animaient telles qu'elles prenaient vis et donc libre conscience afin de protéger cette jeune fille. Celle-ci évoluait en regardant le monde des insectes. En haillon, la gamine observait chacun de leurs faits et gestes. L'intelligence collective des fournis, leurs force et leur persévérance, l'agilité de l'araignée sauteuse ( même si ce n'était pas un insecte ) la patience de la mante religieuse ainsi qu'au déplacement du ver. L'un de ses talents cachés, la gamine pouvait communiquer ( en quelque sorte ) avec certain d'entre eux. Quel insecte était-elle dans sa tête ? Elle ne le savait pas. En fait, elle se voyait comme un parasite qui n'avait aucun autre but.

Quelques années plus tards, où cette gamine avait enfin la capacité de se déplacer librement, elle fit la rencontre d'une gamine un peu plus vieille. Cette personne deviendra alors, au court de son histoire, sa meilleure amie. Cette personne possédait des cornes à travers sa longue chevelure noir. Cette amie avait alors 12ans alors qu'Akiza avait 9 neuf. Cette dernière avait appris à parlé grace aux esprit de la forêt. Ces idéaux étaient encore méconnus pour la gamine, mais son amie l'aidait afin de lui forger une identité qui lui était propre.
Voyant les vers, Akiza su quel insecte elle incarnait. Le parasite qu'elle croyait être n'était plus. Ses idéaux infâmes et méconnus devenaient de plus en plus clairs. Le sourire de sa meilleure amie pouvait pratiquement remplacer le soleil. Ses yeux dorés comme deux ambres brisaient sa solitude dans les ténèbres de la forêt. Il était une fois...

- Kaguya, regarde ce que j'ai trouvé, dit-elle alors qu'un majestueux papillon bleu reposait dans ses mains.
C'est un Morpho, un Lepidoptera, de la famille Nymphalidae, hihi! C'est une espèce rare dans notre région! N'est-il pas magnifique ?

Akiza était heureuseque son amie puissait venir la voir de temps en temps. Malgré qu'elle ne connaissait pas trop la vie de celle-ci, mais quand elle voyait son amie, la gamine ne voulait pas perdre une seconde afin de pouvoir passer le plus de temps possible avec. De plus, la patience n'était pas son pic de plus haut, autrement dit, Akiza s'impatientait pour lui montrer ce magnifique papillon bleu où, celui-ci, bougeait doucement ses délicates ailes. Cela démontrait que le papillon appréciait bien les soins de la gamine au cheveux rose. Le monde des insectes enseignaient beaucoup de chose intéressante Akiza, mieux que n'importe quel professeur. Son amie lui montrait aussi quelques trucs extérieures de ses temps libres, car la forêt ne voulait pas qu'Akiza sorte.

- Dis, est-ce que l'extérieur est méchant ? Sachant que je ne peux pas sortir d'ici, je me demandais comment c'était... Dit-elle en se retournant avec un sourire.
J'aimerais bien savoir ton nom aussi, ici on me nomme Akiza.

... Vous me nourrissez de vos grains amers. C'est sale. Je veux être belle.
Je n'ai pas besoin de vos mains, votre pitié me fait pitier. Je veux être forte et la plus fort.
Une larve qui s'aventure seule à travers sa forêt
Ignorant qu'à chaque obstacle, il y aura des arrêts.
J'ai vue votre miséricorde s'abattre sur vous
Alors que moi, je restais en retrait.
Vous me nourrissiez de vos insultes à mon égard - tel une machine apocalypse qui fauche ma chair - vous me blessiez de votre hypocrisie qui me mutile - tel une lame divine qui m'empale -
Je n'ai pas besoin de me faire Harakiri! pour laver mon honneur.
Je n'ai pas besoin de m'excuser! pour ce que je n'ai pas fais.
Vous m'haissez pour ce que je suis, aimez moi pour ce que je ne suis pas...

( Si dieu existe vraiment, vous verrez l'hypocrisie qui règne dans ce monde où la peur est omniprésente. Il est en arrière de vous, il est partout, ainsi que dans votre tête. Shh )


Vivre librement avait un prix, car rien n'était gratuit. Quelqu'un de célèbre a obtenue sa célébrité par son temps consacré à ce rêve. Kaguya, quand à elle, était libre car sa famille avait quitté le nid familial. Le prix de Kaguya était donc d'avoir perdu ses racines. D'où Akiza pouvait-elle bien être libre ? La petite ne l'était pas, sachant que la gamine ne pouvait pas sortir de la forêt où les esprits la protégeaient. Dehors, ça faisait peur. Bientôt des gens y mourraient de manière atroces. Mutilés, crucifiés ( même la tête en bas ), pendue et encore et encore. Personne ne savait vraiment pourquoi les démons semait le chaos. Vraisemblablement, ils visaient un but, mais lequel ? Selon les histoire de Kaguya et de son château, Akiza angoissait au sujet du monde extérieur.
C'est d'ailleurs qu'une voix dans sa tête remonta des tréphons de sa conscience en disant ;
《Le bien n'est pas absolue. Le mal préserve l'équilibre de l'univers 》

L'univers cachait encore plusieurs mystères pas encore découverte. Akiza n'en connaissait même pas un mince poucentage. Comment les insectes pouvaient-ils vivre sans se soucier de cela ? Les larves émergeait de leur oeufs sans savoir que plusieurs centaines de prédateurs attendaient pour les dévorer. En fait, ce monde était mauvais! Tout pour faire du mal au plus faible. Voyant Kaguya, elle, qui était plus grande que la gamine, Akiza se demandait si celle-ci se trouvait être un prédatrice ou une amie en fin de compte. Notamment le fait qu'elle vivait à l'extérieur de la forêt. Ses yeux tout obnubilés par les dires sa nouvelle amie démontraient autant sa fascination qu'autant sa crainte du monde extérieur. La fillette ne pouvait pas voir de l'autre côté de la forêt. Tout ce qu'elle pouvait ressentir était cette énergie noire, limite néfaste et négative. Cette aura noire autour de la forêt, dites sacrée, donnait raison aux conviction d'Akiza, ainsi qu'à ses ambitions de vouloir...

- Devenir plus forte ( Dis-t-elle dans le présent )

À voir le papillion qui s'envola au dessus des deux jeune filles, l'ombre de celui-ci traversa le regard d'Akiza, qui, encore une fois, se vit toute obnubilée par la majestuosité de cet Lecetpidoptère. Un sourire radieux s'esquia sur les lèvres de la gamine des bois. Ses yeux semblaient s'illuminer de même que le soleil ne pouvait assez bien illuminer ces derniers. Maintenant qu'elle savait son nom, Akiza savait que Kaguya était son amie. Chacune voulait grandir pour devenir quelque chose. L'une voulait devenir grande et respecté afin de reprendre le flambeau, l'autre voulait devenir une source d'inspiration pour s'envoler afin de devenir plus forte. Ses petites joues se teintèrent d'un léger teint rougeâtre. Maintenant qu'Akiza avait une ami, elle pouvait maintenant devenir ce qu'elle voulait être.

- Donc tu veux devenir respecté, moi j'aimerais devenir une source d'inspiration afin d'avoir mes ailes, mais l'on me dit que je ne peux pas avoir d'ailes. Aussi, qu'il m'est impossible d'en avoir...
Mais je n'abandonne pas, hihi. Finit-elle avec un sourire encore radieux.
Si tu as pu entré dans cette forêt à même ton sang, cela démontre que tu es l'espoir que j'attendais! Tu as le respect des anciens, il est maintenant ma tâche de devenir ton inspiration, comme ce papillon bleu.

~ ... Mes dames et messieurs, la force que j'acquiers est la force même qui me permet de me tenir prête à votre hypocrisie infâme...
Je ne sais pas grand chose sur vous
Je sais surtout que je n'ai pas à faire un choix...
Vos idées sont réfléchis au point de vpus rendre fou!
Il ne font pas le poid au point vous faire perdre votre foi.
~


Qui était vraiment l'enfant sujet à l'emprisonnement ? Celle qui vivait sans quitter sa forêt où, celle-ci, protégeait la jeune fillette du monde extérieur. Ou le peuple soumis par leurs propres desseins malsain qui les menaient tous à leur perte. Ce même peuple esclave de leur hormones et esclave de leur hypocrisie. Akiza savait que ce monde était merveilleux sarcastiquement parlant. Chacun poignardait son prochain dans son dos. Personne ne savait comment vraiment faire confiance. Les pauvres vivaient pour les gens riches qui, eux, faisaient de l'argent sur leur dos. Qui était réellement le mal dans ce monde. Qui était vraiment ces démons ? La forêt ancestrale voulait à tout pris protéger Akiza de ce monde remplit de corruption où le sang coulait fréquemment que l'eau potable. Kaguya incarnait l'espoir que la fillette attendait. Seulement en un seul échange de regard, cela se voyait.
Les insectes aussi lui avaient enseignés ces vérités. À voir les colonies de fourmis où rare sont ceux qui se retournait contre les siens. Les abeilles protégeait leur ruche au prix de leur vie. La larve vivant afin de réaliser un but précis afin de s'envoler vers les cieux.
Haïr chacun d'être nous, ce n'était pas une règle.
Mais lorsque la science prouve que chaque être humain nait égoïste à la base
Alors aucune solution miracle existe. Haïr ses semblables devient une nécessité.

- Pour détruire définitivement ce qui donne la force même à l'être humain, ajouta-t-elle dans le présent.

Seule une loupe suffisait pour rendre la jeune fillette des bois heureuse. Grace à cet outil, elle pouvait observer les insectes à sa guise. Avec les rayons concentré en un seul point, elle prenait soin pour me pas les blessés. Ce qui pouvait engendrer de grande conséquence, comme les brûler à mort. Ce qu'elle adorait par dessus tout, observer l'évolution des chenilles. C'est-à-dire, Larve, Chrysalide, et Papillon. Avec Kaguya en sa compagnie, elles essayaient souvent d'attraper ces petits volatiles afin de mieux les étudier. Dès lors, se trouvait la véritable beauté de la nature jusqu'a dormir sous le ciel étoilé. Au petit matin suivant, encore une fois, Akiza et Kaguya s'amusait à enrichir leur connaissance en plus de renforcer leur lien.
Loupe en main

- Les liens... ce que les insectes et les esprits de la forêt m'ont appris. C'est que le liens entre le peuple un amour mutuel. Dit Akiza en baissant la loupe afin de se retourner contre Kaguya. C'est avec ces liens qu'une confiance se bâtis pour ensuite savoir si nous avons besoin de notre prochain.
Ce qui signifie que moi j'ai besoin de toi.

Cela pouvait être aussi dans l'autre sens une fois que tu rencontrait d'autres gens de ta propre espèce, donc congénères. " Je te hais, mais en même temps j'ai besoin de toi " ce qui signifiait l'orgueil entre autre, ainsi que l'égo de la personne. Ceux qui ne voulaient pas mettre leur différents de côté afin de travailler ensemble pour surpasser un obstacle X. Le monde était tout simplement merveilleux pour enfoncer les plus faibles sous terre pour mieux se remonter. Celui enfoncé devait travailler deux fois plus fort pour donner tort à ces fils de riches qui ne savaient pas compter jusqu'à dix.

- Et que cette force démontre que tu es bel et que tu es ma seule amie!

Finit-elle par un petit sourire qui signifiait beaucoup de chose. Tel qu'elle n'aimait pas ces horreurs ( mais que ces horreurs l'aimaient bien ). Le monde extérieur était décrit comme étant effrayant, comme un territoire hostile, où la confiance n'était pas chose aisée. La violence extrême et le chaos semaient la terreur dans tout les territoires. Ce qui resultait que la confiance devenait plus que rare, presque légendaire.

~ Je te repousse, alors qu'en fais je te veux

~

* Je me rappelle de notre rencontre dans notre tendre jeunesse où tu incarnais tout ce que je cherchais ; moi qui vivait en rebut projetée de la méchanceté du monde extérieur. Même si tu vivais dans l'hostilité extérieur ; moi j'étais seule dans mon coin. À travers les ténèbres, il y avait de la lumière au même titre que dans la lumière où je vivais, il n'y avait que ténèbres. Quand je voyais quelqu'un te faire du mal, je souffrais à mon tour. Par conséquent, je voulais que personne puisse te faire du mal en par la suite.
Comme ce papillon Magenta qui, tu disais, représentait mes cheveux, ma chevelure a fait du chemin alors que je me suis toujours demandé pourquoi je possédais cette couleur peu commune.
J'ai commencé à te détester quand J'ai su que je pouvais t'aimer réellement. Tu disais que tu étais jalouse de moi, c'était plutôt le contraire. Quand je te voyais rayonner devant moi, c'était moi qui se trouvais être jalouse de toi.
Ta présence, tout simplement, suffisait pour que je puisse surpasser mes limites.
En tant que meilleure amie.*


Le papillon que Kaguya tenait dans le creux de sa main était d'une magnificence hors du commun. La beauté de ce petit être obnubilait le regard de la fillette. Les ailes de ce petit Lepidoptère battaient doucement entre les mains de sa nouvelle amie alors qu'ils étaient déployés avec majestuosité. La couleur de ses ailes étaient très rare, comme ceux des grand papillon bleu. Ce compliment que Kaguya venait de faire sur les cheveux de la jeune fille la tut cette dernière sur le champ. Akiza ne savait plus trop quoi dire à ce compliment. Ce qui engendra que cette dernière leva les yeux afin de repousser la conversation quelques instants pour regarder le ciel rose de la forêt. Une fois ces instants passés, la fillette prit une mèche de cheveux afin de le fixer un moment dans le silence. Il n'y avait rien à ajouter à ce silence profond et relaxant de la forêt. Ses yeux magenta fixaient sa mèche où ses pensées venaient prendre le dessus sur sa personne. Cela demontrait comment Akiza pouvait être tête en l'air, elle qui se voyait au stade de larve en quelque sorte. Une fois qu'elle se resaisit, la fillette leva son doux regard vers Kaguya pour lui décrocher un sourire aussi radieux que cette journée.

- Je ne sais pas pourquoi mes cheveux ont une telle couleur peu commune comme ces papillons si rare. Selon le grand arbre, je suis venue au monde lors d'un ciel rose comme aujourd'hui, ajouta Akiza alors qu'elle caressait les ailes du papillon.
Je crois qu'il a éclos aujourd'hui même. Il a atteint sa maturité, et de ce fait, il peut maintenant voler librement et voir le monde tel qu'il est réellement.

Pousser ses propres ailes n'étaient pas chose aisée. Cela prenait du temps et un développement. Certain prenait l'image de l'oiseauen compte. Du côté d'Akiza, elle prenait l'image du papillon. Les ailes des êtres ailés étaient toujours  fragile, donc les briser n'étaient pas le projet d'une vie. N'importe quel projectile pouvait briser l'aile d'un oiseau. La pluie ainsi que l'eau empêchait les papillons de prendre leur envole. Ces petits détails, insignifiant semblaient-ils, pouvait détruire n'importe être où cette tragédie menait à une dépendance de chacun par la suite. 《 Adiez-moi diront-ils 》 une fois blessé, et ce, que ce soit physiquement ou psychologiquement. Ces blessures démontreront l'hostilité du monde extérieur. Ce n'était pas pour rien que certains insectes naissaient en reclus sous terre où rien, non rien, du monde extérieur allait les blesser jusqu'à leur l'heure venue. Une fois le lien de la confiance tissé, haïr ou aimer, l'amitié un ennemi naissait. La jalousie de ceux qu'ils avaient leurs ailes montrait le démon en chacun de nous. Voler! Pour aller plus loin. Voler! Pour fuir sa destinée.

À quoi bon perdre son temps...
Une fois le stade terminé, la larve allait devenir leur Nemesis.
Une fois le stade chrysalide, leur peur engendra leur folie.
Une fois Nemesis, le papillon anéantira leur hypocrisie.

- Tu sais, j'aimerais sortir d'ici parfois, mais le grand arbre refuse tant que les esprits n'approuverons pas que j'aie atteint ma maturité. Dit-elle en baissant ses yeux déçue.
J'ai besoin d'yeux pour voir le monde que je voudrais découvrir.
J'ai beau lire des livres, encore et encore
Je peux seulement voir le monde de mes propres yeux...

Peu importe le nombre de livre qu'Akiza pouvait lire. Les descriptions-mêmes ne pouvaient pas aider la jeune rebut à se faire une image du monde extérieur. De même pour les photos ou encore les citations de mille auteurs. Rien du tout, seul l'oeil humain pouvait donner un avis subjectif à tout cette beauté qu'était le monde, beau ou laid. Quand elle aura ses ailes, elle pourra voler et voir... Un nouveau monde naîtra... Rien ne pouvait remplacer l'expérience d'une vie. Rien ne pouvait remplacer la beauté et la laideur. Rien ne pouvait remplacer l'amour et la haine. Rien ne pouvait remplacer la confiance et l'hypocrisie ainsi qu'une larve à son étape finale..!

~ J'ai toujours voulu trouver ma raison d'être... Que quelqu'un me dise 《 Hey, comment ça va 》. Être jaloux de moi. Me faire dire 《 Hey, comme tu es belle 》 lors d'un ciel rose. Me faire dire 《 Hey, tu es si forte 》 lors d'un battement d'aile.
Je ne comprends pas pourquoi chacun de nous pensons être plus fort qu'autrui! alors que  je n'ai jamais, jamais, jamais, jamais et encore jamais voulu cela! ~


La force qu'entreprenait le lien entre Kaguya et Akiza se renforçait au gré  des jours qu'elles passaient ensemble. Elles parlaient de tout et de rien, mais aussi, elles s'amusaient énormément. Pourtant, le grand arbre ne voulait jamais que Kaguya lui montre le monde extérieur pour les mêmes raisons souvent mentionnées. Cela attristait beaucoup la jeune fillette sachant qu'elle voulait à tout prix voir le monde extérieur. Afin de découvrir ce dernier, elle était prête à n'importe quoi et compris vendre son âme dîtes "non-mature".  Le grand arbre incarnait pratiquement le rôle de son père. Comme tout père surprotecteur, il voulait le meilleur pour sa fille. Malheureusement, il ne se doutais aucunement jusqu'à où Akiza était prête à aller pour réclamer sa liberté. Chaque soir, après que Kaguya quittait la forêt, Akiza s'enfermait dans ce qui lui servait de chez soi pour dévorer quelques livres.
C'est ainsi qu'elle pouvait observer le monde, mais aussi, découvrir leur hypocrisie à partir d'un étang d'eau qui reflétait la réalité telle décrite par sa meilleure amie. Ce monde valait-il tant cette peine ? Sachant que ce étang d'eau quoi jouait le rôle du mirroir du mon était interdit de peur de corrompre l'esprit de l'innoncence.
Deux semaines suite à l'offre de Kaguya, à la même heure où elles se rencontraient, Akiza revit sa meilleure amie à nouveau où plusieurs promesses furent échangés la veille. Akiza savait déjà le plus gros secret de Kaguya : ses ailes, mais qu'en était-il pour Akiza et son secret. La gamine y avait pensé toute la nuit sans aucun résultat concluant. Plusieurs endroits dans la forêt étaient sacrés, donc Kaguya ne pouvait pas y aller sans autorisation formelle.

- Je sais qu'il y a deux semaines tu m'a fais cette offre de me montrer le monde extérieur. Ainsi, nous avons aussi échange nos secret lors de promesse que je n'ai pad pu tenir, mais hier j'y ai beaucoup réfléchis et je viens toujours à conclur que je n'ai rien, rien à dire, rien à cacher, donc comment pourrais-je avoir un secret...
Dit-elle tristement assise sur un rocher en levant les yeux vers le ciel.

À force d'y réfléchir, la jeune fillette devenait de plus en plus triste à force de se dire qu'elle n'avait rien. Sa personnalité lui appartenait-elle à ce point ? Se connaissait-elle réellement ? Tous ce qu'elle faisait c'était observer, observer et encore observer son environnement telle était si curieuse de découvrir. À se demander si cela était une force ou une faiblesse. Akiza reprocha ses jambes vers elle pour former un genre de cocombre afin de se "protéger" et rêvasser seule...
C'est là qu'Akiza comprit que les livres n'enseignaient pas à : comment  se faire des amis, échanger/confier, se montrer intentionné etc.
Tout ce qu'Aki savait sur les insectes et le monde extérieur ne valait rien lors d'un échange sociale. Kaguya n'était pas le monde. La fillette de la forêt se voyait un peu jalouse d'avoir si peu d'expérience de vie. Lorsque Kaguya souffrait, elle souffrait aussi.

- Kaguya, j'apprécie énormément tout ce que tu fais pour moi, cela inclut de me tenir compagnie.  Quand tu quittes, je me sens si seule au moins de me détester ainsi que détester ma vie. Si je viens à en parler au grand arbre, il viendrait à me dire que je ne suis pas assez mature et que mon cheminement ne saura que plus long. Tout ce que je peux t'offrir sont ces mots : Je t'aime énormément, tu es ce que j'ai de plus cher...

Ce n'était pas comme si Akiza pouvait mettrr un masque afin de recouvrir toute sa confiance perdue, si seulement elle en possédait avant. Si seule dans son coin, une ombre dans la lumière où quand Kaguya partais, la fillette voyait un éclat de lumière à travers les ténèbres du monde extérieur. Qui était-elle réellement ? Une observatrice d'insectes ? Un rat de bibliothèque ? Les deux, encore quoi ? Tellement de question pour son développement, de plus que ces réponses devaient être trouver seule. N'importe qui pouvait devenir qui il voulait, et ce, malgré la solitude. Parfois elle s'entendait en double à l'opposé de ses propres pensées. * Si tu te hais, je m'adore plus que tout au monde. Tu verras, sois patiente et tu comprends qui contrôle vraiment qui * quelle pensée lui appartenait-elle vraiment ? Est-ce qu'Aki devait affronter ce qui la menaçait ? Trop de question avec si peu de réponse.

- ... sur ma voie où je souhaite aller, si j'en ai une. Je te vois au delà de mes espérances les plus cher à mon coeur. Si je pouvais ressembler à quelqu'un, ce serait toi.

* Tu agis comme un pigeon avec des ailes cassés qui ne sait justement pas où aller, personne ne se préoccupe de mouton qui ne peuvent pas se défendre par eux-mêmes!! Tu es la proie la plus fragile qui va tomber en premier, tu sais ça!? Personne ne se préoccupe des faibles quand tu ne fais qu'observer tes semblables triompher dans leurs échecs les plus honteuses, pendant que tu les envie ? Ah! Deviens plus forte que ceux qui te tourmentes dîtes " semblables " qui ne sont bon que te rabaisser!! Tu vas voir qui sont les véritables hypocrite dans ce monde!!
Ne soit pas raciste, détestes tout le monde également tels qu'ils sont! Pas besoin de masque afin de copier les autres, sur cette voie seule toi peux devenir forte!*