Où pense-t-elle muni de l'âme de la guerre ? Échoué sans aile ni vent pour se guider. La mer qui emporte tout espoir - l'âme de la guerre à l'éclosion.
Rien ne sert de se relever! Rien ne sert de brandir l'amulet!! Rien ne sert d'assouvir son rêve! Chaos, la guerre qui continue son sillage!! Saccage, elle fera son carnage!!! Tu verras que même les faibles peuvent devenir fort!!
L'âme de la guerre lors d'un cri. Même étalé au sol, la menace existe encore. Menant le trépas vers l'âge d'or. Loin de la joie ; loin de la folie. Tu verras que même les faibles peuvent devenir fort!! Monstre tu diras, déesse elle sera. Immoles ta haine, ta mort sera vaine! Apothéose tu verras, dans les ténèbres tu succomberas!! Le roi de la guerre face à ce qu'il ne crois pas!!! Comme une merde où il finira par se perdre!!!
《C'est comme cela qu'on n'acquiert le pouvoir - par le sacrifice de nos maux...》
Revenant des flammes, elle revient.

Wormgirl
Depuis sa tendre enfance, Akiza a toujours aimé voir les papillons voler. Pour elle, le fait voler était un signe de liberté. La grâce auquel ces petits Lepidopteras dégageaient une fois leurs ailes déployés la faisait rêver. Toute petite, elle courait après ces insectes volatiles. Le royaume insectes ne l'effrayait pas, et de loin, ce royaume se trouvait être des plus fascinants. Autant à l'intelligence collective des fourmis qu'à la capacité de régénération des arachides. Alors l'intelligence collective de l'homme démontrait leur stupidité. Tout ce qu'elle avait besoin pour s'occuper était une simple loupe et une chenille afin de l'observer avec admiration. Son oeil grossissait cent mille fois à travers le verre de la lunette de l'objet. Le chenille n'en était pas plus effrayée, comme si elle ressentait les bonnes intentions de la jeune curieuse du monde des insectes. Petit rire. Le jour où elle obtiendra ses ailes ; le monde des hommes ne l'effraiera plus.

Pas seulement les Lepidopteras qui piquaient sa curiosité. Là haut, loin dans la voûte céleste et dans les profondeurs ténébreux du cosmos, ces astres qui brillaient de mille feux afin de réchauffer la vie : les étoiles. Lors de sa jeunesse, ses yeux étaient toujours virés vers le ciel. Autant pour scruter les étoiles que pour observer les papillons, son sourire ne déplaisait pas à aucun. Alors que d'autre vivait dans le monde où les étoiles se rejoingnait avec la drogue ; se jurant de les rejoindre à sa manière. Akiza les aimait comme elle nous aimait. Mille étincelants de la lumière, leur pouvoir faisait rêver la petite terrestre obnubilée. Le souhait d'une larve qui veut s'envoler loin. Pourquoi se limiter au ciel alors qu'il y a une galaxie derrière. Son dicton qui disait : nous sommes ce que nous sommes, humain.
Démontrant la limite de ses derniers. Ses rêves pouvait sembler utopique pour une jeune enfant à peine âgée de huit ans, blessé, brisé et abandonné par ses parents.  
Car ils la croyaient tout simplement folle.
Akiza était née afin d'observer le monde.

Son amour pour le royaume des insectes venait du fait qu'elle vivait seule dans une chambre. Comme si son destin ne lui réservait rien de plus atroce que la solitude. En fait, Akiza ne voulait pas croire une seconde à ce " destin ". Pour elle, le " destin " n'était qu'une excuse que les faibles utilisaient pour soulager leurs maux.
Cette chambre où elle se voyait coupé du monde. Comme si on lui avait coupé la tête. Voyant à peine trois personne différent par jour. Se débattant allant jusqu'à tomber au sol. En effet, dès son plus jeune âge, Akiza vivait dans une chambre d'un centre psychiatrique pour cause que ses parents voyaient cette dernière comme une hérétique. Ses parents ne voulaient pas qu'on lui coupe la tête! même si la discution avait eu lieux. Ses parents avait hésité! Hypocrisie. Mais Akiza ne voulait pas tomber dans ce cercle vicieux de la colère. Tout ce qu'elle voulait : observer les papillons à travers sa fenêtre du chambre, courir derrière eux quand elle pouvait sortir dehors en se disant qu'un jour elle aussi elle pourra être libre.
Même si jamais personne ne croyait vraiment en elle.
Un file fourbe où la larve se trouvait prisonnier du sanctuaire du destin : l'araignée.
Qui croyait en cette jeune hérétique ? Personne du moins que personne ne prononçait son nom.
Sa vie ne tenait qu'à cela.
Non personne ;
Non personne ;
Non personne ne tenait vraiment à cette jeune enfant.
Personne! Personne!! Personne ne se souciait de son triste destin ;
Même pas elle.

Cela servait à quoi d'écrire sur les murs alors que personne ne lisait ses pensées. Ses pensées ne manquaient de violence où cette hérétique souhaitait sa mort afin de renaître parfaite. En fait, le personnel avait peur de cette enfant qui décrivait comme maudite. Chaque pensée inscrit sur les murs et sur ses draps c'était comme si elle prônait le fait que le monde était rond. Akiza ne voulait pas succomber à la colère, encore moins à la haine, mais elle commençait à craquer. Le sang qui s'écoulait le long de sa fenêtre en témoignait. Le sang coagulé sur ses poignets démontrait tristement sa détresse. Lors de tentatives de suicides, les malades se voyaient attacher à leur lit avec un masque afin d'éviter qui se morde la langue. Dans les deux cas, cette manoeuvre était le dernier recours ; comme se mordre la langue pour le malade. Encore une fois où personne! non personne! souciait de son bien être où Akiza commençait à perdre tout espoir de vivre.

Un côté corrompu insoupçonné commençait à naître chez la petite hérétique âgée maintenant de 12ans. Voilà maintenant cinq années enfermées, Akiza commençait à confectionner des patins avec tout ce qu'elle trouvait. Là où sa seule source sociale se trouvait : à travers les yeux de ses pantins. Certains d'entre eux manquait des membres. Cela n'avait aucune importance. Tant qu'elle pouvait créer le plus de pantin possible où des billes noir leur servaient de yeux. Voilà comment détruire totalement une personne : l'enfermer dans entre quatre murs dans l'enfer la plus profonde. Peut-être la raison pourquoi il y a le préfixe < Enfer > dans < enfermer >. Chacun jour de plus en plus longue où les 1 seconde devenait des minutes, des minutes des heures et des heures à des semaines à des mois. Combien de temps ? Combiens de temps allait-elle rester là  ? S'agrippant les cheveux en basculant son corps devant-arrière comme si Akiza s'était résignée à incarner ce rôle malsain de la jeune fille troublée - et vulnérable - où volait le fameux papillon que la jeune curieuse admirait temps ?

L'odeur agréable qui la rendait totalement folle lui donnait des envies insoupçonnées de quitter la réalité. Comme une drogue insidieusement glissé dans un verre, la jeune internée dévorait des ses yeux chacun des gestes de son entourage. Une véritable obsession digne de son hérésie. La drogue ne juge pas un livre à sa couverture ; elle prend toujours plaisir à son hôte. Tel un nuage d'idée infini, hérétique qu'elle incarnait n'écrivait plus ses mémoires, mais comment elle pouvait renverser la situation. Tout ce qu'elle voulait, c'était sa propre liberté.